(217 mots) Le titre de l'ouvrage informe préalablement le lecteur de son contenu et de son sujet. Cette histoire de Tchekhov s'appelle "La plaisanterie". Ce mot est diminutif. L'auteur a peut-être voulu ainsi souligner l'innocence des actions du héros, l'absence d'une cruelle ironie en elles. Mais est-ce vraiment le cas? Pour comprendre cela, vous devez faire attention non seulement à la blague elle-même, mais aussi à l'attitude des héros à son égard, à sa signification.
L'histoire est menée au nom du protagoniste - un jeune homme qui s'est moqué d'une fille. Il est difficile de comprendre si l'expression "je t'aime, Nadya!" Était la première fois dit sérieusement ou en moquerie. Il est clair que le héros a aimé la réaction de Nadia à ces mots, et après cela, il a décidé de maintenir l'intrigue et l'habitude de la jeune fille à cette phrase, qui par sa force est comparée à la dépendance "au vin ou à la morphine". Ça lui faisait plaisir. Et Nadya? Elle était simplement intoxiquée par la pensée que quelqu'un l'aimait. Pour elle, le fait d'avoir prononcé ces mots n'a pas fait de différence significative: un héros ou un vent. Elle voulait comprendre cela par curiosité. En même temps, elle était tourmentée et attirée par l'intrigue et l'incompréhensibilité de la situation.
Des années plus tard, la fille se souvenait de ce moment comme d'une aventure, et le héros des sentiments à propos de cette histoire ne laissait que la perplexité de sa jeune blague. Pour lui, cela est resté un jeu sans soucis, et pour elle, c'est devenu un moment lumineux et chaleureux dans la vie.